vendredi 3 novembre 2017

KICKSTARTER PROJECT UPDATE #25 (français)

Le dernier mile

5 mai 2014

Il ne reste qu'un mois et ça commence à chauffer en classe en préparation de la finale qui consiste en une semaine d'enregistrements et un concert.

Les étudiants apprennent facilement la notation rythmique mais pas tellement celle des notes et il est vraiment nécessaire de démontrer une compétence à ce niveau. Il serait facile de leur enseigner la musique oralement pour obtenir des résultats rapidement mais je leur fait chaque fois lire les nouveau morceaux, un processus lent et difficile. Malgré tout, plusieurs d'entre eux s'améliorent et ça engendre une saine compétition qui aiguillonne ceux qui ne veulent pas être en reste. Il y a de l'espoir, du progrès et la confiance règne. De plus, les aspect technique de l'apprentissage de la flûte requièrent beaucoup de temps et d'attention mais les enfants sont dédiés, ils aiment l'instrument et sont motivés. Presque tous ont atteint un bon niveau de performance. Ils n'oublieront jamais comment jouer. Ils et elles peuvent jouer l'étendue complète de l'instrument avec une bonne sonorité, même, dans plusieurs cas, une excellente sonorité. Ils sont heureux d'apprendre de nouvelles pièces mais pas tellement de faire des gammes quoique je tente de leur inculquer une notion de leur valeur surtout en ce qui à trait à l'improvisation.

Cette expérience représente le plus grand défi professionnel de ma carrière, mais tellement enrichissante. Pardon si c'est trop fleur bleue, mais la plus grande récompense est l'amour et la confiance des enfants ainsi que le respect et la gratitude de la communauté.

En Guinée, tout le monde connaît et aime le son de la tambin, en contraste avec le Canada et les USA, et partout ailleurs de toutes manières, où je reçois des regards déconcertés lorsque j'en joue. Ici, ils apprécient vraiment vraiment vraiment; les enfants, les adultes, les policiers… Je n'ai qu'à me promener avec la flûte et les gens me laissent tranquille… bon, on me laisse tranquille de toutes façons mais les guinéens ont un respect mystique pour les artistes et quand ils voient un blanc habillé en africain avec une flûte en bandoulière ils ont tendance à être prudents et respectueux. Pour me tirer d'un mauvais pas, je n'ai qu'à sortir ma flûte et jouer!

Dans quelques courtes semaines, je serai de retour avec des trésors d'amour, souvenirs. photos, films, musique et flûtes. Si tout continue comme ça, je sais que vous serez heureux des résultats, mes cher(e)s supporters. Je vous remercie dans mon coeur tous les jours.

Allah barika, ondjaarama, inoali 
À bientôt. 
Sylvain


Un étudiant faisant son devoir

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Mai 2017 Travel Report

Things are looking up May 31, 2017 Dear Friends, Last February, I visited our dear Ecole Fula Flute / Centre Tyabala in Conakry, Guine...